Le Prunus lusitanica est un arbre de la famille de Rosacées  (Photo). Présent dans la péninsule ibérique, dans le sud ouest de la France et aux Açores. Il est souvent planté comme arbre d’ornement dans les jardins en Europe.

La sous-espèce azorica est une endémique des Açores. Elle se trouve sur les îles de Saõ Miguel, Terceira, Saõ Jorge et Pico. Elle est en danger d’extinction et peut être considérée comme l’une des 10 plantes les plus rares des Açores.

  Flora Europea, 1968 :
P. lusitanica L. (1753) (Cerasius lusitanica L. Loisel). Schrub or tree, 3-8 (-20)m; young twigs and petioles dark red, glabrous. Leaves 8-13 * 2.5-7 cm, elliptic-ovate to oblong-lanceolate, acuminate, regularly crenate or dentate, without glands, very dark green above. Racemes, with peduncles, 10-28 cm, suberect. Petals 4-7 mm, dull white. Fruit 8-4 mm, ovoid to subglobose, somewhat acuminate, purplish-black. 2n=64.
Iberian peninsula, just extending to SW France, Açores. Often planted for ornament in W Europe.
- Subsp. azorica (Mouillefer) Franco, Bol. Soc. Port. Ci. Nat., ser. 2, 10:82. Not more than 4m; leaves 4.5-6.5 cm wide, ovate-elliptical. Racemes 0-17 cm, with 20-30 flowers. Fruit much longer than its pedicel. Açores.

Flores Açores, Erik Sgogren 1984 :
P. lusitanica L. ssp. azorica (Moillef.). Sur Saõ Miguel, Terceira, Saõ Jorge et Pico. Endémique. Arbre à croissance lente, rarement dépassant 4m; feuilles ovales-elliptiques vert foncé et glabres; 20-30 fleurs dans les racèmes. Cette sous-espèce endémique doit être considérée aujourd’hui comme l’une des 10 plantes les plus rares aux Açores. Toujours au-dessus de 500m d’altitude, de préférence dans les cratères, et ravins profonds et étroits ou épars dans les grandes zones de laurier et de génévrier intactes. Seuls quelques exemplaires ont été récemment observés à S. Miguel (Pico da Vara et Lombada) et Pico. Ce prunier est en grand péril d’extinction de la flore européenne.
Le Conservatoire Botanique de Brest possède dix pieds issus d’une récolte de plants et de graines il y a 15 ans sur l’île de Saõ Miguel par J. Y. Lesouef (conservateur du Conservatoire Botanique).